Être assuré en 2015 avec l’adoption de la loi Hamon, c’est autre chose. Les primes d’assurances sont moins élevées, les offres toujours plus nombreuses et plus alléchantes, les démarches de résiliation plus faciles… Retour sur les principaux changements induits par cette loi.
Je fais ce que je veux, quand je veux
Avant, il n’était possible de résilier son assurance à l’échéance que durant les deux mois précédant la date anniversaire de la signature du contrat. Mais ça c’était avant. Parce que maintenant, à partir d’un an d’assurance auto, moto ou habitation, il est possible de mettre un terme à mon contrat à tout moment, sans frais et ni pénalité.
Bon, ça ne concerne pas tous les types d’assurances non plus, les complémentaires santé par exemple, on oublie. A noter tout de même que le principe du « je fais ce que je veux quand je veux » vaut aussi pour les assurances voyages, ainsi que pour les garanties utilitaires vendues avec les appareils électroménagers, les téléphones…
Quoi, t’es un assureur et t’es pas sur Internet ?
Pour résumer, à présent, l’assuré est roi. Du coup, les assureurs redoublent d’imagination pour attirer les clients : les prix ont diminué et les offres sont plus avantageuses.
Mais le mieux du mieux, c’est sur Internet que ça se passe. Les assureurs en ligne sont les grands gagnants de la loi Hamon : avec leurs prix défiant toute concurrence, nombreux sont ceux qui, après avoir résilié leurs contrats, se sont rués chez eux.
Pas plus de non-assurés
C’était un des principaux arguments des opposants à la loi Hamon : le risque de voir augmenter le nombre de résiliations et donc d’usagers non couverts par des assurances pourtant nécessaires à leur sécurité. Or, la loi Hamon a mis en place un contrôle (un conducteur souhaitant résilier son assurance auto est par exemple tenu de présenter l’attestation d’une nouvelle assurance) empêchant une aggravation du défaut d’assurance en France.